ylliX - Online Advertising Network

Candidat à la course au PLC qui ne parle pas français: «Ce n’est pas à l’image de notre parti», indique Pascale St-Onge


La ministre Pascale St-Onge a confirmé, mardi, qu’elle n’appuiera pas un candidat à la course à la chefferie du Parti libéral du Canada (PLC) qui ne parle pas la langue française et que les propos de son collègue ne sont pas représentatifs du parti.

• À lire aussi: Course à la chefferie du Parti libéral du Canada: on en est où?

• À lire aussi: Le français écorché par un candidat à la chefferie du PLC: «Il dit tout haut ce que les autres pensent», s’offusque Elsie Lefebvre

Le 9 janvier dernier, le député Chandra Arya a été le premier concurrent à se lancer dans la course à la direction de son parti. Or, il s’est rapidement trouvé dans l’embarras lorsqu’il a affirmé, en entrevue à CBC, que le français n’était pas «important» pour les Québécois. Ce dernier ne parle pas la langue de Molière.

«Ce n’est pas à l’image de notre parti, a déploré Mme St-Onge, en entrevue à l’émission La joute. Je pense que c’est quelqu’un qui s’est discrédité, malheureusement, pour la course au leadership.»

Lorsque l’animateur Paul Larocque lui a demandé si elle était à l’aise de siéger avec ce député, la ministre du Patrimoine canadien a admis qu’une discussion serait nécessaire avec M. Arya.





Image tirée de X / CHANDRA ARYA

«Mais d’abord et avant tout, c’est clair que je n’appuierai pas un candidat qui ne comprend pas l’importance du français au Québec et au Canada», a-t-elle déclaré.

Selon elle, le PLC se «bat» depuis la dernière décennie pour reconnaître la chute du français à travers le pays.

«Notre gouvernement […] reconnaît le déclin du français, a mis des réformes en place pour protéger davantage le français. Donc, c’est une méconnaissance totale du Québec et de la langue française», a indiqué Mme St-Onge.

D’autres députés libéraux, comme François-Philippe Champagne, Steven MacKinnon et Jean-Yves Duclos, ont également émis des commentaires sur l’importance d’élire un chef bilingue. «C’est une question de respect et de valeur», a mentionné M. Champagne sur X.

La députée de Brome-Missisquoi s’est faite plus discrète dans les huit dernières semaines en raison de la naissance de son garçon. Elle n’était donc pas à Ottawa lors de la démission de Chrystia Freeland, le 16 décembre, ni lors de celle de Justin Trudeau, le 6 janvier.

«Ça a brassé pas mal», a-t-elle reconnu.

Mme St-Onge n’a pas encore révélé l’identité du candidat qui aura son soutien dans la course à la chefferie du PLC, mais a indiqué qu’elle est toujours en réflexion à ce sujet.

Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.





Source link

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *