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Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a porté plainte vendredi contre son employeur, Postes Canada, en raison des mises à pied qu’il a effectuées en marge de la grève qui dure depuis maintenant plus de deux semaines.
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L’employeur a confirmé la semaine dernière avoir effectué des mises à pied «temporaires», sans préciser le nombre d’employés touchés.
«Nous demandons des méthodes provisoires pour contraindre Postes Canada à nous fournir les renseignements demandés, à annuler les mises à pied et à cesser de menacer nos membres qui exercent leur droit de grève, qui est protégé par la Constitution», peut-on lire dans un communiqué du STTP.
Postes Canada, qui a déclenché un lock-out lorsque la grève nationale de ses 55 000 employés a débuté le 15 novembre, soutient que «les conventions collectives expirées ne s’appliquent plus et que les conditions d’emploi des membres du personnel [ont] changé».
Les négociations entre le syndicat et la partie patronale ont connu une semaine difficile.
Le ministre du Travail, Steven MacKinnon, a d’ailleurs mis sur pause la médiation mercredi et convoqué les deux parties à son bureau.
Le syndicat déplorait samedi que l’employeur soit absent de la table de négociation depuis jeudi.
Dans une déclaration transmise aux médias dimanche, Postes Canada indique avoir soumis un «cadre détaillé pour la conclusion d’ententes négociées».
«Ce cadre comprend des propositions visant à assouplir le modèle de livraison de la Société, tout en faisant progresser certaines questions clés, indique-t-on. Nous espérons que ces propositions relanceront les discussions et, avec l’aide de médiateurs, aideront les parties à conclure des ententes définitives.»
La grève en étant dimanche à son 17e jour.