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REPORTAGE - On a assisté à la réouverture de Notre-Dame, voici ce qu’on a vu et ressenti

REPORTAGE – On a assisté à la réouverture de Notre-Dame, voici ce qu’on a vu et ressenti


La cathédrale Notre Dame de Paris a rouvert à l’occasion d’une cérémonie ce samedi 7 décembre.
CHRISTOPHE PETIT TESSON / AFP La cathédrale Notre Dame de Paris a rouvert à l’occasion d’une cérémonie ce samedi 7 décembre.

CHRISTOPHE PETIT TESSON / AFP

La cathédrale Notre Dame de Paris a rouvert à l’occasion d’une cérémonie ce samedi 7 décembre.

PATRIMOINE – Nous y sommes entrés par le portail de gauche, celui de la Vierge, sous les bourrasques de la tempête qui couvait, cinq ans et demi après cette soirée d’avril qui avait stupéfié la France et une partie du monde. La cathédrale Notre-Dame de Paris a officialisé sa réouverture ce samedi 7 décembre, lors d’un office à saveur politico-religieux auquel Le HuffPost a assisté, à l’instar d’Emmanuel Macron, Donald Trump, Jill Biden ou encore Volodomyr Zelensky.

Entrés en fin d’après-midi, dans les premières cohortes des quelque 1 500 invités, nous avons d’abord découvert une restauration « à l’identique » qui n’en est pas vraiment une. Au premier coup d’œil, Notre-Dame de Paris n’est plus ce lieu austère et sombre marqué par les siècles. Elle est lumineuse, radieuse, comme vous pouvez le voir sur les images ci-dessous. On redécouvre sa « blondeur », comme le dira plus tard Emmanuel Macron dans son discours.

Le travail des artisans et ouvriers est saisissant. D’autant plus quand on lève les yeux vers le ciel, où se trouvaient, il y a relativement peu de temps, un trou béant et une vision d’enfer : un amoncellement de 70 000 pièces de ferrailles enchevêtrées.

Standing ovation pur Zelensky

En début de soirée, c’est un défilé de personnalités politiques, grands patrons et de chefs d’État qui, accueillis par Emmanuel et Brigitte Macron, ont petit à petit empli le cœur de la cathédrale.

Leurs échanges mondains, en attendant le début de l’office, se sont tus que lors de l’entrée de deux invités. D’abord, Volodymyr Zelensky, à qui cette petite foule a réservé une « standing ovation ». Puis Donald Trump, dont l’entrée dans la cathédrale a fait tourner toutes les têtes, dans un silence mi-curieux, mi-gêné, avant que ce dernier ne s’asseye seul au milieu de chaises vides, sous le regard amusé de Rachida Dati.

Juste avant, le président ukrainien et le milliardaire récemment réélu s’étaient entretenus à l’Élysée, une initiative d’Emmanuel Macron qui réalise ainsi un coup diplomatique en pleine crise politique intérieure. Le chef de l’État le rejoindra quelques minutes plus tard au premier rang de Notre Dame.

Une fois tout le monde − journalistes, simples fidèles et grands de ce monde − assis sur les centaines de chaises en bois fabriquées pour cette réouverture, l’office a débuté par neuf coups de crosse portés par l’archevêque de Paris Laurent Ulrich sur le portail central, provoquant son ouverture, le tout sous les voix célestes de la maîtrise de Notre-Dame.

Une fois officiellement ouverte, la cathédrale a offert des ovations à ses « rebâtisseurs » , à commencer par l’architecte en chef Philippe Villeneuve. Les sapeurs-pompiers de Paris, qui ont combattu le feu il y a cinq ans, ont eu droit aussi à un accueil chaleureux et particulièrement émouvant.

Le « réveil » de l’orgue

Emmanuel Macron a prononcé un discours d’une vingtaine de minutes, exceptionnellement à l’intérieur d’un lieu de culte en raison de la météo. Le chef de l’État a exprimé la « gratitude de la nation française », puis salué la « bravoure » des pompiers, « ces hommes escaladant la façade » de la cathédrale le 15 avril 2019, permettant ainsi de sauver sa structure de l’effondrement.

Le travail des artisans et ouvriers a aussi été évidemment souligné, leurs prouesses techniques, artistiques et logistiques permettant de reconstruire une nouvelle charpente à partir du bois de 2 000 chênes et de faire revivre la flèche de Viollet-le-Duc, le tout en un temps record.

« Nous avons redécouvert ce que les grandes nations pouvaient faire : réaliser l’impossible », a lancé Emmanuel Macron, avant l’autre rite essentiel de cette soirée : le « réveil » de l’orgue. L’archevêque Laurent Ulrich a béni l’instrument et s’est adressé à lui, ce dernier répondant par une improvisation tonitruante qui nous a donné des frissons. Et fait verser quelques larmes parmi la foule.

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