L’ancienne ministre des Finances et vice-première ministre Chrystia Freeland se lancera dans la course à la direction du Parti libéral du Canada (PLC), a appris TVA Nouvelles.
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En fin d’après-midi, la députée libérale de Brossard–Saint-Lambert, Alexandra Mendès, avait déjà déclaré dans un communiqué qu’elle appuyait Chrystia Freeland.
«Je considère son intégrité d’une importance essentielle lorsque nous nous présenterons devant des électeurs fort désabusés par des politiciens qui en font une “option”», a notamment écrit la députée québécoise.
Cette dernière a ajouté qu’elle croit que Mme Freeland «fera non seulement une très bonne cheffe du PLC, mais qu’elle sera la meilleure première ministre pour le Canada dans les années à venir».
Au téléphone, Mme Mendès dit qu’elle a «une confiance totale» envers Mme Freeland. «J’aime surtout sa capacité à tenir tête au président élu [Donald Trump]. Je pense que le Canada a grand besoin de quelqu’un qui tient tête à ce personnage», dit-elle.
Une course contre Mark Carney
À ce stade-ci, seuls deux candidats ont confirmé qu’ils se lançaient dans la course: le député de la région d’Ottawa Chandra Arya, ainsi que l’ancien député de la région de Montréal Frank Baylis.
Or, le nom qui retient le plus l’attention parmi les intéressés est celui de Mark Carney l’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre.
Ce dernier possède des liens avec Chrystia Freeland qui remontent à loin: il est le parrain d’un des enfants de l’ancienne ministre des Finances. Mark Carney devrait lancer sa campagne cette semaine et aurait l’appui d’une trentaine de libéraux.
La bombe Freeland
Chrystia Freeland a créé toute une commotion au sein du parti en annonçant sa démission juste avant la mise à jour économique du gouvernement de Justin Trudeau le 16 décembre dernier.
Dans la lettre envoyée au premier ministre qu’elle a partagée sur ses réseaux sociaux, elle admettait se trouver «en désaccord sur la meilleure voie à suivre pour le Canada».
Elle y dénonçait aussi le recours à des «astuces politiques coûteuses».
La démission de Mme Freeland du cabinet de Justin Trudeau a plongé le Parti libéral dans une crise, qui s’est terminée avec la démission de son chef, Justin Trudeau, le 6 janvier.